Voici un peu de lecture:
CARBURATEUR YAMAHA XV 125 VIRAGO
Chapitre 1 : description
Le carburateur d'un xv 125 est un carburateur à "dépression" -------- Type : Mikuni BDS 26
Principe du carburateur à dépression :
L'ouverture du boisseau est commandé indirectement par une membrane lors de l'ouverture du papillon des gaz, lequel communique la dépression d'admission vers la membrane qui soulève alors le boisseau. Ce type de carburateur permet un fonctionnement très linéaire et contrôlé de la carburation. L'ouverture progressive du boisseau permet d'enrichir naturellement le mélange.
1) - LE RESSORT DE BOISSEAU :
Son rôle est de pousser le boisseau en position fermée en opposition à la dépression d'air crée par le moteur.
Il est taré pour favoriser l'enrichissement du mélange lors d'accélérations brusques.
Plus il sera mou, plus on enrichira le mélange à l'ouverture brusque des gazs et plus l'accélération sera vive et réactive.
2) - LA MEMBRANE DU BOISSEAU :
Elle sépare la chambre de dépression du reste du conduit principal du carburateur.
Si elle est percée, le boisseau ne montra pas complètement dans la chambre.
La moto ne prendra pas tous ses tours et le mélange risque de devenir instable. (détonations)
3) - LE BOISSEAU :
C'est un cylindre qui coulisse dans le carburateur et obstrue plus ou moins son passage principal.
Les trous dans son fond servent de canal de dépression.
Le nombre de trous est en rapport avec le tarage des ressorts et le poids des boisseaux.
La carburation s'enrichit plus vite avec des boisseaux plus légers, davantage de trous et des ressorts mous.
4) - L'AIGUILLE :
Elle est tenue dans le fond du boisseau par une vis fendue et un petit ressort.
Elle libère ou obstrue le conduit supérieur du puit d'émulsion ou se pulvérise le mélange venant des pièces du fond du carburateur. (Cuve)
En fonction de l'augmentation du régime moteur, elle se lève de plus en plus et sa forme est étudiée sur toute sa longueur pour équilibrer la richesse du mélange,
C'est l'aiguille qui conditionne le niveau se trouvant dans le puit d'émulsion.
5) - LE GICLEUR PRINCIPAL :
Son rôle est de calibrer l'arrivée d'essence venant de la cuve du carburateur et qui sera émulsionnée pour alimenter le moteur.
Il débite peu quand le boisseau est peu levé, mais à l'inverse, il débite son maximum quand le boisseau est entièrement levé.
L'aiguille du boisseau se charge alors de doser progressivement l'essence qui passe par le gicleur principal.
Son action commence aux environs de la moitié de la poignée des gaz, jusqu'au plus haut régime moteur.
6) - LE GICLEUR DE RALENTI :
C'est un petit gicleur qui se présente comme un petit tube avec quelques petits trous.
Son rôle est de maintenir un filet d'émulsion lorsque le boisseau est fermé.
L'air qui l'émulsionne vient d'une canalisation d'air secondaire.
7) - LE GICLEUR D'AIR :
Dans nos carburateurs, il est fixe. Sa fonction est liée au circuit de ralenti, c'est lui qui permet au gicleur de ralenti de s'émulsionner.
- LE PUIT D'AIGUILLE :
Le puit d'aiguille est un tube dans lequel est percé plusieurs colonnes de trous sur sa longueur.
A une extrémité se trouve un conduit ou l'aiguille du boisseau vient coulisser dedans.
De l'autre côté se trouve le gicleur principal qui calibre l'arrivée d'essence venant de la cuve du carburateur.
Au fur et à mesure que l'aiguille se lève, elle fait monter le niveau d'émulsion dans le puit.
Ces trous viennent émulsionner l'essence amenée par le gicleur principal, le puit se trouvant dans un canal de dépression d'air. L'action du puit et de son aiguille commence dès que l'on atteint le 1/4 de l'ouverture du boisseau.
9) - LE POINTEAU D'ARRIVEE D'ESSENCE :
Il coulisse dans le gicleur d'essence de cuve, permettant ainsi de contrôler le débit d'arrivée d'essence qui remplit cette dernière.
De l'autre côté de sa pointe, il doit être attaché à la languette de réglage des flotteurs par son anse.
La languette de réglage de hauteur de cuve des flotteurs vient se poser sur un petit téton qui doit rester souple et élastique.
10) - LE FLOTTEUR :
Leur rôle est de suivre le niveau d'essence contenue dans la cuve du carburateur.
Quand leur niveau se rapproche du fond de la cuve, ils libèrent complètement le pointeau du gicleur d'arrivée d'essence.
A l'inverse, quand ils sont au plus haut dans la cuve, ils ferment l'arrivée d'essence.
Entre ces deux phases, ils maintiennent à un niveau constant, l'essence dans la cuve.
11) - LA VIS DE RICHESSE D'ESSENCE :
Cette vis permet de régler le débit d'essence destiné à la canalisation secondaire du gicleur de ralenti.
Son influence joue essentiellement aux régimes moteur les plus bas
Plus on visse la "richesse d'essence", plus on diminue le débit d'essence
A l'inverse, plus on dévisse, plus on rajoute une proportion plus importante d'essence dans le mélange.
12) - LA POMPE D'ENRICHISSEMENT :
Lorsque le pilote agit sur la poignée dans des régimes transitoires, la cellule d'enrichissement agit comme une pompe de reprise.
Un petit piston permet d'enrichir le mélange pour compenser les phases ou la colonne d'air dans le carburateur est plus rapide que sa réaction. Phases demandant un surcroit de richesse.
13) - LA VIS DE PURGE :
Son utilité est de permettre d'évacuer le carburant resté prisonnier dans la cuve du carburateur.
Soit en vue du remisage de la moto, soit pour vérifier que la cuve n'est pas sale, soit encore pour s'assurer que l'essence du réservoir parvient suffisamment au carburateur.
14) - LA VIS DE RALENTI :
Elle agit sur l'ouverture du papillon d'admission et plus précisément sur la butée du tirant de câble venant de la poignée d'accélérateur.
Comme c'est la dépression que font les cylindres en montant et descendant qui fait fonctionner le carburateur,
on joue sur la position du papillon pour garantir un minimum de vitesse de rotation au moteur.
15) - LE STARTER :
Le starter a pour fonction d'enrichir le mélange air/essence pour faciliter le démarrage quand le moteur et froid.
Le câble du starter soulève un boisseau qui à son tour ouvre un petit circuit d'essence supplémentaire, qui enrichie le mélange air/essence.
16) - LE PAPILLION D'ADMISSION :
Il permet de contrôler la dépression crée par le moteur via la pipe d'admission. Cela par obstruction du conduit principal.
Sur nos carburateurs, comme c'est cette dépression qui actionne les boisseaux, on dose au moyen de la poignée
d'accélérateur, les besoins en essence du moteur en fonction de son régime de rotation et de la dépression que cela engendre.